mardi 23 août 2016

Ils pensent pour nous.

Faut-il s’inquiéter ou se réjouir sur le fait qu’Ils pensent pour nous ? Ils, les robots, et plus largement tous ces systèmes d’intelligence artificielle intégrés dans le moindre appareil technologique que nous utilisons quotidiennement.
Ce printemps 2016 des affiches promotionnelles fleurissaient dans la capitale pour inviter le passant à se rendre à la Foire de Paris afin de rencontrer « Ceux qui pensent le futur ». L’invitation attire le regard. Sur l’affiche, le Penseur de Rodin, qui réfléchit à notre avenir, a subi une métamorphose. L’homo sapiens a laissé place à … un robot humanoïde. Plus loin dans la vitrine d’un fleuriste, est exposée en décoration la statuette d’un Bouddha. Mais là aussi le changement est présent. Le Bouddha est représenté par un robot humanoïde.

Ces deux exemples illustrent l’utilisation, en apparence anodine, de l’art sous ses différentes formes d’expression pour véhiculer certains messages. A chaque fois, on peut s’interroger sur l’objectif de remplacer l’être humain par une forme humanoïde. Est-ce uniquement pour les créateurs de ces représentations la volonté d’apparaitre comme porteur d’un message moderne en mettant en avant un aspect technologique tel que robotisation ? Ou bien est-ce une manière de faire accepter la technologie actuelle et futur en entrant dans le subconscient des individus par la substitution de l’image de l’homme pensant par le robot humanoïde pensant ?

jeudi 3 mars 2016

L’appel du 26 Avril

Du 11 mars 2016 au 26 avril 2016, à l’initiative de l’association Brut de Béton (www.brut-de-beton.net) un appel est lancé pour éveiller les consciences des citoyens sur les conséquences du nucléaire.

Le 11 mars 2016 sera la journée de commémoration des 5 ans écoulés depuis la catastrophe de Fukushima et le 26 avril 2016 la journée de commémoration des 30 ans écoulés de la catastrophe de Tchernobyl.
L’objectif de cet appel du 26 avril est de sensibiliser, d’informer les habitants sur le sujet du nucléaire à travers une forme d’expression différente faisant intervenir des artistes, comédiens, journalistes, photographes,…

Il est surprenant de constater que dans un pays avec une quantité importante de centrales nucléaires, nous soyons si peu informer sur ce domaine, que nous soyons ignorants de la signification réelle de certains termes employés par le lobby du nucléaire pour nous rassurer.

Au-delà de sept semaines consacrées à ces commémorations, c’est bien de l’avenir que nous voulons pour la planète et ses occupants dont il est question.

dimanche 7 février 2016

L’ère technologique

La technologie est omniprésente dans notre quotidien. Elle prend une place considérable dans tous les domaines de nos vies. Elle sait se rendre indispensable et après avoir longtemps été cantonnée au fonctionnement matériel, elle s’étend aujourd’hui au vivant.

A chaque problème, sa « solution » technologique :
  •  Réchauffement climatique ? Certains répondent géo-ingénierie.
  •  Pour lutter contre la dengue, maladie transmise par le moustique « tigre » ? Des sociétés privées relâchent dans la nature, moyennant finance, des moustiques génétiquement modifiés.
  • Un enfant atteint d’une maladie rare ? Le « Bébé-médicament », «bébé du double espoir», «bébé-docteur», un enfant sélectionné au stade embryonnaire afin de pouvoir soigner un aîné malade.

-      Les champs d’action de la technologie sont immenses. Un des secteurs d’exploration : l’humain augmenté. L’idée n’est pas nouvelle. La mythologie, les contes et légendes regorgent d’êtres humains possédant des capacités étonnantes. Et le regain d’intérêt pour les super héros Marvel témoignent de cette fascination de la société pour la technologie appliquée au vivant. L’Homo sapiens, l’espèce humaine actuelle semble de moins en moins une référence d’homme moderne. Le nouvel homme moderne aura probablement une micro puce implantée dans son cerveau afin d’augmenter ses capacités neuronales, des organes de synthèses pour suppléer les déficiences de ses propres organes, l’homme moderne sera ultra connecté.
L’ère technologique a déjà débuté. Elle nous est vantée comme solution à nos multiples problèmes. Elle nous promet une vie meilleure.
Meilleure pour qui ? Meilleure pourquoi ? Une privatisation du vivant ? Une humanité avec des classes sociales qui seraient établies à partir de son patrimoine génétique modifié comme dans Le meilleur des Mondes le roman d'anticipation dystopique, écrit en 1931 par Aldous Huxley.


L’ère technologique : l’évolution pour une certaine humanité vers l’éternité ?